Le 2 octobre dernier, en commission parlementaire sur les enjeux énergétiques, le président de la FTQ expliquait que l’électrification des transports devait mobiliser en priorité les efforts du gouvernement. Pour lui, « le Québec est le pays de l’électricité verte et abordable. Il n’est pas normal qu’il accuse un tel retard dans l’utilisation de cette énergie dans le secteur des transports. Un revirement de cette situation exige une révision en profondeur des modes de transport des personnes et des marchandises, en mettant en place les infrastructures publiques nécessaires pour faciliter les déplacements, tout en tenant compte des spécificités locales et régionales. »
Pour la FTQ, il est clair qu’une politique d’électrification des transports exigera un aménagement urbain à la mesure des besoins et un nécessaire transfert de l’automobile vers le transport collectif.
« Il faut non seulement accroître le nombre de véhicules électriques sur le territoire, il faut également promouvoir un réseau du transport en commun rapide, efficace et attrayant pour les usagers quotidiens de nos routes.
« Les sommes annoncées seront-elles suffisantes ? Probablement pas, mais c’est un très bon début. En tout cas, nous partageons totalement la philosophie qui sous-tend la stratégie », a conclu Michel Arsenault.