Les traverses visées par la grève des 23, 24 et 25 mars sont celles de Québec/Lévis, Matane/Baie-Comeau/Godbout, Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive ainsi que Sorel/Saint-Ignace-de-Loyola. Le piquetage aura lieu dans les villes en surligné ci-haut. Le piquetage se déroulera généralement de 7 h le matin à 17 h le soir.
Lundi matin, les grévistes membres de la SL 9599 des Métallos, accueilleront le comité de négociation patronal avec flûtes et pancartes à partir de 8 h 10, au 200 Chemin Sainte-Foy (l’édifice du ministère du Travail). Ils retourneront ensuite sur la ligne de piquetage à l’entrée de la traverse de Québec.
Des services essentiels seront maintenus pour la traverse L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive, ainsi que pour celle de Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine.
Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine
– De 22 h à 7 h : départ aux 2 heures de chaque rive (9 traversées) — un seul navire
– De 7 h à 8 h : départ aux 30 minutes de chaque rive (2 traversées) — un seul navire
– De 8 h à 22 h : départs simultanés aux 40 minutes de chaque rive (43 traversées) — 2 navires
L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive,
– Dimanche 23 mars de 7 h à 23 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (16 traversées) — un seul navire
– Lundi 24 mars de 6 h à 23 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (17 traversées), avec une 18e traversée de Saint-Joseph-de-la-Rive à L’Isle-aux-Coudres — un seul navire
– Mardi 25 mars de 6 h à 19 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (13 traversées) — un seul navire
Ces trois jours de grève font partie d’un mandat de 10 jours de grève voté en juin 2024, portant le nombre de journées de grève écoulées à 5. Les officiers de navigation et officiers mécaniciens sont sans contrat de travail depuis 2 ans et n’ont pas obtenu d’augmentation salariale depuis maintenant plus de 3 ans. Les négociations achoppent principalement sur les salaires et le recours à la sous-traitance. Les officiers de la STQ gagnent 10 $ de moins l’heure que des officiers qui font un travail comparable ailleurs au Québec.
« Pour le bien-être de la population, il nous semble important que le gouvernement débloque les mandats nécessaires au règlement de ce conflit. On a attendu bien trop longtemps et le gouvernement ainsi que sa société d’État font traîner encore plus les choses en longueur. Si le gouvernement avait réellement à cœur le bien-être de la population, il donnerait les moyens de régler ce conflit à la table de négociation plutôt que de chercher à entraver le droit de grève des travailleurs. On a été très patients, on y est allés avec parcimonie dans les moyens de pression. Mais il y a des limites à se faire niaiser », souligne le représentant syndical des Métallos pour le secteur maritime, Luc Laberge.
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