« Ici, au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, nos travaux visant à régler les problèmes de surcharge de travail et des heures supplémentaires avancent difficilement. Comme par hasard, depuis que le PDG sait que nous allions tenir une manifestation, on sent une attitude un peu plus conciliante. C’est un trait de caractère de cet employeur, il faut toujours s’engager dans un bras de fer avec lui pour le faire bouger pour tout, tout le temps. Nos professionnelles en soins sont à bout de souffle, l’employeur doit montrer plus d’ouverture et avoir une approche constructive », a indiqué la présidente de FIQ - SPS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, Kathleen Bertrand.
Le PDG du CIUSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, Pierre Gfeller, a convié les deux présidentes à une brève rencontre, pendant la manifestation. « La voix des infirmières, des infirmières auxiliaires, des inhalothérapeutes et des perfusionnistes cliniques continuera de se faire entendre. Si les choses bougent actuellement, c’est parce que les professionnelles en soins sont en mouvement et que la population nous appuie. Que les employeurs récalcitrants se le tiennent pour dit, nous ne plierons pas », a conclu Nancy Bédard.
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