« Avec cet appui de taille, le consensus sur cette question ne fait plus aucun doute. Les villes sont en faveur, la population aussi. Qu’est-ce qu’on attend ? », demande Amélie Boisvert, candidate solidaire dans Jean-Talon.
Le 21 janvier, le conseil municipal de Québec a voté une résolution pour l’adhésion au mouvement Pro-Consigne Québec, qui promeut le maintien et la bonification des systèmes de consigne publique et privée. Son conseil exécutif estime que la mise sur place d’une consigne sur les bouteilles de vin permettrait à Québec d’économiser environ 350 000 $ par année.
« L’imposition de la consigne avantagerait grandement la Ville, qui est aux prises actuellement avec une crise dans sa gestion des matières résiduelles. Le 1er juin, de nouvelles modifications seront apportées à sa politique de gestion de ces matières. C’est un bon moment pour exercer davantage de pression sur le ministre de l’Environnement, David Heurtel », continue Marjolaine Bouchard, candidate dans Chauveau.
Québec solidaire revendique une étude indépendante sur l’implantation de la consigne qui inclurait plusieurs scénarios et pas seulement ceux des lobbys anti-consignes. « Des acteurs comme les Villes doivent faire partie des discussions. Le ministre de l’Environnement ne peut dialoguer seulement avec la SAQ. J’invite le ministre Heurtel à s’asseoir avec l’UMQ et les autres promoteurs de la consigne des bouteilles pour entendre leurs propositions et travailler à dégager une proposition rassembleuse », termine Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
