« L’entente prévoit des compensations additionnelles pour l’ensemble des citoyens du quartier sud de Malartic, les plus directement touchés par les nuisances de la mine », affirme Ugo Lapointe de la coalition Québec meilleure mine et de MiningWatch Canada.
« Les citoyens ont toujours été prêts à négocier. Ils ont fait plusieurs appels en ce sens à la minière. La conjecture était mure pour que les deux groupes s’entendent », déclare Marc Nantel du Regroupement Vigilance Mines de l’Abitibi et du Témiscamingue.
Il est important de noter que l’entente devra d’abord être approuvée par le tribunal avant d’être effective. L’entente sera présentée publiquement par les avocats du recours collectif le 18 octobre à 19h00, à Malartic au théâtre Meglab, 550 4e avenue.
Bien que perfectible, les organismes de vigilance du secteur minier constatent que l’entente permettrait certains gains pour les citoyens, notamment :
• mettre fin à des années de contestations judiciaires et éviter un long et coûteux procès de quatre mois, prévu en 2020 ;
• garantir rétroactivement l’accès aux compensations offertes par la minière pour les années 2013 à 2018 ;
• garantir la prolongation des compensations sans baisse pour les années 2019 à 2021, malgré l’amélioration de la performance environnementale de la minière ;
• garantir des compensations additionnelles pouvant atteindre de 1.5 à 1.7 millions pour des travaux de rénovation ou l’achat d’équipements résidentiels pour les propriétaires de la zone sud ;
• aucun frais d’avocats ou judiciaires pour les citoyens ;
M. Nantel : « Ce qui nous semble primordial c’est qu’une entente permettrait de tourner une page importante et, souhaitons-le, de commencer à travailler à la réconciliation sociale de ce milieu fortement déchiré ».
Les citoyens auront l’occasion d’exprimer leur opinion au tribunal concernant les termes de l’entente. « Nous tenons à féliciter la mobilisation citoyenne des quatre dernières années. Sans cette mobilisation, nous sommes convaincus qu’il n’y aurait pas d’entente aujourd’hui », de conclure Ugo Lapointe.
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