En effet, une étude réalisée par la Direction des opérations de la DGSCSI du MSP a établi qu’un minimum de 60 personnes était requis pour assurer le bon maintien de ses opérations. Or, la Direction des opérations ne dispose que d’à peine plus de 40 personnes assignées à la gestion des sinistres et des situations d’urgence, ce qui est loin du minimum requis.
« Nous observons de façon dramatique les effets des coupes imprudentes du gouvernement. Pour être en mesure d’accueillir les réfugiés syriens, la DGSCSI devra dépouiller ses directions régionales qui ne seront, dès lors, plus en mesure de réagir convenablement si un sinistre devait survenir dans ces régions. C’est complètement inconcevable et dangereux », s’insurge Richard Perron, président du SPGQ.
La DGSCSI a essuyé de nombreuses compressions au cours des dernières années, avec pour effet d’affecter durablement sa capacité à réaliser sa mission. Actuellement, 1 % du budget du MSP est dédié à cette direction. Cette situation a, entre autres, des conséquences importantes dans les régions. À titre d’exemple, la Direction régionale de la Montérégie-Estrie ne compte que trois professionnels pour couvrir tout ce territoire. Pourtant, dans les dernières années, elle a été exposée au plus grand nombre de sinistres en raison de vents violents, d’inondations et de glissements de terrain qui touchent fréquemment cette région.
« Le gouvernement ne cesse de marteler que les compressions n’ont pas d’effet sur les services à la population. Le cas de la DGSCSI nous démontre éloquemment que ce n’est pas seulement l’accès aux services que ces décisions idéologiques mettent en danger, mais également la santé et la sécurité de la population », conclut M. Perron.