Montréal, le 17 août - « Plus d’un an et demi après la sortie du rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, nous attendons toujours la mise en œuvre d’une politique nationale de lutte contre l’homophobie. Tous les partis reconnaissent pourtant l’urgence d’agir. Il y a visiblement un manque de volonté politique dans ce dossier. Pendant ce temps, le taux de suicide est toujours aussi alarmant chez les jeunes gais et lesbiennes » affirme Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
Pourtant, les mesures proposées par la commission sont concrètes et simples à mettre en œuvre. À Québec solidaire, nous croyons qu’il faut de façon urgente assurer un soutien financier aux groupes œuvrant auprès des victimes de la violence homophobe et transphobe, nommer un-e ministre responsable des enjeux qui concernent la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre (LGBT), financer par des sources multiples les organismes de défense des droits des LGBT et de lutte contre l’homophobie, développer une action directe dans les écoles et enfin coordonner les actions gouvernementales avec celles des organismes communautaires LGBT.
Québec solidaire sera présent au défilé qui aura lieu aujourd’hui pour célébrer les avancées en matière juridique et l’évolution des mentalités de la population en général. « Nous pouvons être fiers des gains réalisés au cours des 10 dernières années grâce aux pressions et luttes acharnées des groupes concernés. Cependant, beaucoup reste à faire et seule une politique nationale de lutte contre l’homophobie pourra mener les LGBT vers l’égalité sociale et mettre un terme à la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle qui perdure encore aujourd’hui », de conclure Manon Massé, candidate dans Ste-Marie-St-Jacques aux dernières élections pour Québec solidaire.
Source : http://quebecsolidaire.net