Nous sommes en train de jeter quelques lignes pour partager avec vous une lecture de la session électorale d’hier. Avant les réflexions générales sur la direction dans laquelle notre pays est en route, comment nous devons agir pour les inverser, cependant, disons quelque chose qui ne concerne que nous...
De Potere Al Popolo ! nous sommes satisfaits, nous vous expliquons pourquoi.
Parce qu’en seulement trois mois et demi, nous avons réussi à convaincre des centaines de milliers de personnes. En partant de nulle part, sans argent, sans contact, avec le boycott des médias...
Des centaines de milliers de personnes, de visages, d’histoires, qui ont voté pour nous que nous ne pouvions rien promettre, lors des élections objectivement plus à droite de l’histoire de la République-18,30 % la ligue, 1,3 % les deux partitini néo-Nazis, 4,5 % frères d’Italie... sans compter l’avalanche des 5 étoiles qui ces dernières années sur la rhétorique sécurité et anti-migrants ont construit leur échafaudage.
Nous sommes satisfaits parce que nous l’avons fait en dépit du fait qu’ils nous ont fait disparaître au cours des neuf derniers jours décisifs de la campagne électorale, malgré un taux
Nous sommes satisfaits parce qu’il n’était pas humainement possible d’en faire plus. Parce que nous avons fait le maximum, et nous n’avons aucun regret. Parce que s’il n’y avait pas ce rempart de centaines de milliers de votes à nous rappeler qu’il existe ceux qui n’ont pas renoncé à la barbarie, à regarder les résultats ce matin nous serions même pire, plus déprimés...
Nous ne pouvions pas, dans le cadre d’une élection, résoudre tous les problèmes que la gauche a laissé en suspens pendant 40 ans. Mais nous pouvions - et nous devions - profiter de l’occasion pour commencer à expérimenter et construire quelque chose de nouveau.
Maintenant, fait le premier pas - qui était en contradiction avec ce qu’a généralement fait la gauche, c’est-à-dire : Riaggregare, lutter coude à coude -, nous devons faire le second : continuer, structurer.
Le scénario politique et social qui se profile est un scénario instable qui ouvre des possibilités. Mais la leçon de ces 10 années de crise est que l’instabilité ne la rend pas productive si vous n’avez pas d’enracinement sur le territoire, la perspective et l’organisation.
Avec ce passage électoral non seulement nous avons commencé à faire vivre des thèmes différents parmi les masses, à faire entendre une autre voix.
En trois mois et demi, nous sommes passés d’être collectifs dispersés, des comités, des associations, des morceaux de partis, à un embryon d’organisation fait par 10.000 militants et connu par quelques millions. Il aurait fallu des années ou une grande mobilisation de place pour obtenir le même résultat...
Si nous sommes bons, nous parviendrons rapidement à donner plus d’unité et de force à nos nœuds territoriaux ; augmenter le niveau d’analyse et de débat culturel ; augmenter notre impact médiatique ; faire monter qualitativement nos pratiques de mutualisme, syndicalisme social, contrôle populaire.
Nous ne parlons pas d’années, nous parlons d’un travail qui, s’il est poursuivi avec le même enthousiasme que ces derniers mois, peut se concrétiser d’ici septembre / octobre.
Si nous voulons être révolutionnaires, nous ne devons pas déménager dans un monde enchanté, mais analyser la situation et essayer de créer, avec le matériel qu’il y a, une séquence d’histoire nouvelle.
Le 18 mars, rendez-vous à Rome !
#poterealpopolo #indietrononsitorna
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