Les débats sur le burkini, sur la burka, sur les seuils d’immigration s’invitent sur la place publique au Québec. Mathieu Bock Côté dénonce le parti immigrationniste [1] qui « prétend que l’immigration massive est inévitable et nécessairement positive ». Il identifie les dangers portés par le parti immigrationniste : minorisation de la population francophone, dénationalisation de Montréal, formation de communautaristes ethnoreligieux…. François Legault, fin août 2016, défend la réduction nombre d’immigrant-e-s reçus par le Québec [2]. Joseph Facal [3]. affirme que l’immigration scelle l’avenir constitutionnel du Québec n’étant qu’une machine à produire des électeurs libéraux.
La course à la chefferie du Parti québécois a constitué un nouvel épisode d’une polarisation politique autour de la question identitaire. Jean-François Lisée a joué, de cette rhétorique pour augmenter ses soutiens au sein du Parti québécois. Ces discours, affects, analyses autour de l’identité québécoise rencontrent un écho certain. C’est pourquoi il est important de chercher à expliquer les fondements de la force de ce discours identitaire.Jean-François Lisée joue la carte identitaire…
La campagne de Jean-François Lisée dans sa course à la chefferie du ¨PQ cherche à imposer le discours comme quoi il y deux Québec : celui des Québécois-e-s du tronc commun et celui des personnes issues de l’immigration. Ce choix politique n’est pas anodin. Lors d’une récente déclaration, il affirmait que le Québec devait abaisser le nombre d’immigrant-e-s accueillis annuellement. « Le seuil de 50 000 immigrant-e-s reçus par année est un échec et il faut le revoir et l’abandonner ». [4]Il souligne le taux de chômage élevé qui afflige les nouveaux arrivants. Il omet cependant d’identifier le climat de discrimination qui entoure l’embauche des nouveaux et nouvelles arrivant-e-s.
Jean-François Lisée est habile et roué. Sa politique communicationnelle vise à rallier les nationalistes apeurés. Ce sont ses déclarations à l’emporte-pièce qui marquent des secteurs de la population. Et, il sait que c’est l’image qu’il cherche à projeter qui importe beaucoup plus que ses propositions qui arrondissent les angles mais ces textes programmatiques ne sont pas lus par la population.
Sur la laïcité, il use de la même méthode : sortie contre le burkini, l’interdiction de la burka dans l’espace public, abolition du cours d’éthique et de culture religieuse d’un côté, mais reprise dans css textes des propositions du rapport Bouchard Taylor sur le port des signes religieux… et l’ouverture d’une discussion sur l’absence de tout signe religieux chez les employé-e-s oeuvrant dans les écoles du Québec ou dans les garderies. L’important, dans les points de presse, c’est de montrer un profil abrasif du chef qui sait mettre ses culottes devant les communautés culturelles porteuses d’un retour du religieux dans la société québécoise.
Même posture de coq de village dans sa défense d’un modèle d’intégration qu’il nomme concordance culturelle qu’il oppose à l’interculturalisme qui ne constitue pas selon lui d’une trajectoire suffisamment affirmée vers l’intégration souhaitée à un tronc commun que forment les Québécoi-e-s francophones qui sont selon lui le coeur de la nation pour reprendre une expression de Pauline Marois.
Comment expliquer sa progression dans la course ? Quelle est la source de l’efficacité de ces lignes de communication dans sa compagne ? Mais surtout, quels sont les fondements de la situation qui font qu’une telle orientation puisse recevoir un écho significatif dans les bases du Parti québécois ? Au-delà des propos sur la nature de fin stratège de Jean-François Lisée, ce sont bien les réponses à ces questions qui nous permettront de mieux comprendre où en sont le Parti québécois et la société québécoise elle-même.
Le contexte international de la montée de la xénophobie
Le discours xénophobe se développe en France. Marine Le Pen fait de l’immigration la source de nombreux maux dont souffre la société française. Le parti de la droite anti-réfugiés se développe en Allemagne. En Angleterre, la campagne autour du référendum sur la sortie de l’Europe, le BREXIT, a été marquée par une démagogie anti-immigration. En Hongrie, la population a été invitée à participer à un référendum pour valider la position gouvernementale qui refuse que le pays accueille 1200 réfugié-e-s comme le demande la Communauté européenne. Aux États-Unis, Donald Trump annonce qu’il va refuser la venue de musulmans sur le territoire américain. Il promet de construire un mur à la frontière avec le Mexique pour bloquer les migrants en provenance de ce pays et d’expulser massivement les Mexicains-e-s qui sont entrés illégalement au pays…
La globalisation capitaliste et ses conséquences guerrières ont provoqué une série de vagues migratoires. Les guerres en Afghanistan, en Iraq ont été déclenchées par l’impérialisme américain qui voulait s’assurer le contrôle des richesses pétrolières du Moyen-Orient. La décomposition de l’armée de Saddam Hussein suite à l’intervention américaine a favorisé l’apparition de l’État islamique. La guerre en Syrie qui a commencé comme une résistance au régime dictatorial de Bachar El Assad, est devenue une guerre internationale, lieu de condensation des contradictions du chaos régional. Ce sont les populations civiles qui ont été les principales victimes de ces guerres. Aux États-Unis, des vagues d’immigration en provenance particulièrement de l’Amérique latine sont liées à la détérioration des conditions d’existence de ces populations sous l’impact de politiques qui ont détruit l’agriculture vivrière et se sont attaquées aux politiques sociales déjà peu développées. ]] L’arrivée de vagues migratoires des pays des régions touchées par la guerre en Europe et très minoritairement en Amérique du Nord a provoqué un retour des paniques identitaires dans des pays où les populations étaient déjà sous les feux des offensives du néolibéralisme.
Les débats publics ont eu tendance à se concentrer sur l’importance de l’immigration, sur l’hétérogénéité culturelle de ces nouvelles populations, sur la possibilité d’intégrer ou non ces vagues migratoires dans l’économie et la vie des pays. Des polémiques passionnelles ont manifesté les paniques et les peurs devant l’autre, et particulièrement devant la composante mulsumane de cette population immigrée. Ces populations ont été présentées comme porteuses de possibles régressions sociales et culturelles auxquelles il fallait veiller à se prémunir tant par la fermeture des frontières et par la réduction du nombre des immigrant-e-s que par des expulsions. L’anxiété antipluraliste s’est développée dans toute une série de pays capitalistes avancés. Les partis de droite ont été prompts à exploiter les thèmes racistes et xénophobes à des fins électoralistes.
Comprendre l’anxiété antipluraliste des Québécois-e-s et pourquoi un tel discours s’est imposé chez une partie de la population du Québec
L’intensité du discours identitaire au Québec s’inscrit dans ce contexte. La Charte des valeurs québécoises, à laquelle nombre de péquistes se réfèrent encore, constitue une réaffirmation hégémonique des normes culturelles de la majorité au Québec. Elle est un appel à la conformité au nom de la défense de la continuité historique de cette majorité et de ses valeurs. La société québécoise est définie comme une communauté politique homogène à laquelle toutes les autres minorités culturelles doivent se rallier.
Au Québec, le recul de l’idéal d’une société pluraliste s’est concrétisé par une remise en cause du principe des accommodements raisonnables. Des sondages ont révélé que des deux tiers au trois quarts de la population du Québec s’opposaient à des demandes de traitement spécial au titre de différence culturelle ou religieuse. En fait, on a assisté à une prise de distance de la société québécoise par rapport à des pratiques d’ouverture exprimant la volonté d’inclure et de respecter les différences identitaires. Certain-e-s ont même théorisé que la société québécoise pécherait par un excès de pluralisme. Les médias se sont mis de la partie et ont répercuté ce type de discours en exagérant les demandes d’accommodements des groupes ethnoculturels et religieux minoritaires.
Trois facteurs du déclin de l’ouverture au pluralisme dans la société québécoise peuvent être identifiés : " la déliquescence du régime de citoyenneté providentialiste ; les ambiguïtés idéologico-politiques inhérentes à la démocratie libérale et l’hégémonie socioculturelle de la figure de l’homme blanc judéo-chrétien". [5]
Au cours des deux dernières décennies, avec l’offensive néolibérale, l’État social est mis à mal. Coupes en santé et en éducation, privatisation de services publics, la logique de l’utilisateur-payeur s’impose sur toute la ligne. Les inégalités se creusent. Les plus riches s’enrichissent de plus en plus et ils refusent de plus en plus de payer leur part d’impôt. La solidarité sociale s’affaiblit et les personnes et leur avenir sont renvoyés à eux-mêmes. La réussite individuelle et la logique du chacun pour soi s’imposent comme le nouvel idéal social.
Quiconque qui espère que la société et l’État leur accordent quelque attention spéciale en raison de leurs difficultés (personnes vivant de l’aide sociale) ou en raison de leur différence (cultures minoritaires) ne peut plus s’attendre à la même solidarité et tend à être déconsidéré. Les personnes ou groupes sociaux qui revendiquent le soutien de la société ou des droits spéciaux à partir de particularismes socioculturels et historiques sont de plus en plus ouvertement rejetés.
De plus, la démocratie libérale tient un discours ambigu où la tolérance ne saurait outrepasser la réaffirmation du pouvoir des dominants. Les classes dominées qui revendiquent un autre partage des richesses et plus d’égalité, ou les minorités ethnoculturelles qui aspirent à la reconnaissance de leurs apports à la société sont rapidement stigmatisées dans la mesure où la classe dominante se sent menacée par ces revendications. Elle va définir ces classes et groupes comme potentiellement dangereux, les surveiller et les présenter comme un danger potentiel. L’acceptation des différences culturelles et normatives est donc présentée comme un danger pouvant affaiblir les assises de leur pouvoir social et la pérennité de leur domination socioculturelle. Le rejet et le mépris sont construits à partir des sommets de la société et s’enracinent dans d’importants secteurs de la population qui peuvent voir dans ces groupes des boucs émissaires pouvant expliquer les difficultés vécues.
Ces facteurs de recul de l’ouverture au pluralisme sont consolidés par une hégémonie socioculturelle qui se définit comme un sentiment de supériorité sociale de la majorité de descendance blanche et de tradition judéo-chrétienne. Notre société est la plus évoluée. L’autre est retardataire et réactionnaire. Leur communauté est patriarcale. Notre société est égalitaire. Les valeurs des autres sont moins bonnes, moins valables, menaçantes et nuisibles. Ces minorités doivent s’émanciper de ces valeurs et apprendre à vivre comme nous… et il faudra les aider à franchir ce pas, par la coercition si nécessaire. Après tout, à Rome on vit comme les Romains. La progression démographique des communautés issues de l’immigration doit donc être ralentie, car il faut avoir les moyens de leur intégration, en fait de leur assimilation.
Les vagues migratoires au Québec et la question nationale– s’intégrer à quoi et comment ?
La société québécoise est une société divisée nationalement. Au Québec, la majeure partie de la classe capitaliste est fédéraliste et s’identifie à la nation canadienne. Une partie importante de la société québécoise, y compris de sa majorité francophone, s’identifie comme faisant partie de la nation canadienne, même si ces derniers se définissent également comme Québécois-e-s. D’autre part, la définition de la nation québécoise est également scindée en un secteur identitariste qui s’appuie sur une conception ethnique de la nation et un secteur qui défend une conception civile et égalitaire de la nation. C’est pourquoi la société québécoise ne se définit pas encore comme une nation assumant majoritairement un destin indépendantiste. Plus, c’est une société qui a une réalité plurinationale. Les nations autochtones sont partie prenante de la société québécoise.
Ces identités nationales différentiées dans la société québécoise sont à base d’une crise d’un modèle d’intégration. Il y a d’abord la réalité du soutien à un modèle multiculturaliste qui s’impose dans les secteurs fédéralistes de la société québécoise qui sont loin d’être marginaux y compris parmi les francophones. Mais les Québécois-e-s souverainistes sont également divisés entre un secteur défendant un interculturalisme qui s’identifie à la défense de la diversité et du pluralisme et un secteur dont le modèle d’intégration vise l’assimilation des migrant-e-s et des communautés ethnoculturelles au tronc commun d’origine canadienne-française. L’ensemble de ces positions au niveau des modèles d’intégration se reflètent au niveau de différentes conceptions de la laïcité : la laïcité ouverte d’inspiration libérale, laïcitée catholaïque fondamentalement identitariste et laïcité républicaine qui fait du ralliement aux valeurs laïques une affaire de discipline.
La société québécoise est donc scindée à de multiples niveaux. Dans ce contexte, les divisions économiques, sociales, culturelles politiques font de la société québécoise une réalité profondément fragmentée. Les partis politiques s’appuient sur ces différents fragments pour développer leur base sociale et électorale. Ils nomment et cristallisent ces divisions et participent de leur approfondissement. Devant une telle multiplication des possibles du destin de la société québécoise, les nouveaux arrivants et les communautés ethnoculturelles se voient pris dans une concurrence au coeur même de la société québécoise sur les modalités de leur enracinement dans la société d’ici. Dans la mesure où la droite nationaliste fait de ces populations un danger pour la société québécoise, pour le projet national souverainiste, pour la survie du peuple québécois, elle divise la majorité populaire sur une base ethnique et fait du projet national un repoussoir pour ces nouveaux Québécois-e-s.
Contre le repli identitaire et au-delà de l’interculturalisme, faire de fragments épars une mosaïque recomposée [6]
Premièrement, il faut reconnaître la diversité comme une des caractéristiques constitutives du peuple québécois. Cela va au-delà de l’interculturalisme et de l’intégration au cœur de la nation québécoise. La diversité et le pluralisme représentent des éléments qui contribuent à définir le peuple québécois. La langue est présentée, non d’abord sous l’aspect de la culture française, mais comme l’instrument d’un projet démocratique, comme langue publique qui vise à faciliter la participation à la chose publique.
Il est vrai qu’une nation est d’abord une collectivité dont les membres partagent une histoire commune, une langue, une culture, des mœurs communes et une communauté de destin. Mais cette communauté de destin est un enjeu essentiel de la lutte de classe au Québec. Elle divise transversalement toute la société québécoise. La direction des nationalistes bourgeois sur le mouvement national a bloqué le ralliement des secteurs immigrés des classes subalternes au projet national indépendantiste, car cette direction bourgeoise a empêché que le mouvement souverainiste soit porteur d’une lutte contre la discrimination, comme le vecteur d’un élargissement de leurs droits économiques, sociaux et politiques dans une perspective d’égalité et d’émancipation. Le bloc fédéraliste a joué constamment cette carte pour permettre à leur parti (le PLQ-PLC) de prendre et garder le pouvoir.
Les communautés culturelles ne sont pas que des nous minoritaires à moins d’avoir une vision assimilationniste, les populations immigrantes –et les communautés culturelles qu’elles fondent- n’ont pas qu’à s’adapter à la culture d’ici. Cela va dans les deux sens. La diversité ethnoculturelle est lourde d’apports culturels qui amènent la société d’accueil à se transformer. La reconstruction identitaire est aussi posée pour la nation d’accueil. C’est un facteur parmi d’autres d’une permanente reconstruction de l’identité nationale. S’il y a intégration, ce n’est pas une intégration/assimilation, mais une intégration/dépassement de l’identité de la société d’accueil. Et cette démarche doit avoir tant une composante économique et politique qu’une composante culturelle. Le sentiment d’appartenance à la nation sera le produit d’une ouverture démocratique, de combats communs pour une société plus juste, plus démocratique, qui élargit la démocratie citoyenne sur une perspective indépendantiste… . C’est dans le creuset de ces luttes qu’une nouvelle identité nationale (et tout à la fois internationaliste) pourra se définir et que la solidarité avec le projet d’indépendance pourra être construite.
Les fondements d’une politique d’unification des classes subalternes, de la majorité populaire, passe par la mise en évidence de la fracture de classe entre la classe dominante et les classes dominées et de la fracture de genre qui traverse dans des formes spécifiques l’ensemble de la société québécoise. Pour se battre contre la fracture entre nationaux et étrangers, il faut faire prévaloir ces fractures de classe et de genre dans la définition même de la nation dominée. Il faut lier une orientation d’égalité sociale, démocratique de toutes les composantes de la société à une véritable politique de redéfinition culturelle de la nation par l’apport des éléments universalistes et émancipateurs de l’ensemble de ces cultures. La lutte contre les patriarcats majoritaires et minoritaires fondent une alliance de l’ensemble des femmes de la majorité populaire quel que soit leur origine.
Il ne s’agit pas d"un multiculturalisme qui renferme les personnes immigrantes dans leurs communautés d’origine. Il s’agit, au contraire, d’un véritable métissage citoyen et démocratique qui seul porte le dépassement des divisions communautaires. Il ne s’agit pas non plus de défendre un universalisme abstrait qui se contente d’assurer l’égalité des droits sans s’attaquer à l’inégalité de fait. Il s’agit, dans le projet, dans le droit et dans les luttes concrètes de construire les conditions de cette égalité réelle.
Cette approche nécessite de rejeter avec force la grille de lecture dominante aujourd’hui d’une guerre des civilisations. Cette grille de lecture du réel a pour fin de nous empêcher d’interpréter notre réalité sociale et nationale en termes de confrontations de classe et de genre.
C’est ainsi qu’il faut pouvoir démontrer l’articulation entre la lutte des classes et les luttes identitaires. Comme socialistes internationalistes, on ne peut mobiliser massivement pour l’identité nationale que dans une perspective d’égalité. Comme socialistes, nous pouvons soutenir une revendication identitaire pourvu qu’elle manifeste une aspiration à l’égalité réelle. Un bourgeois qui fait de même est en contradiction avec son intérêt de classe dans l’État dominant. C’est pourquoi les péquistes néolibéraux se sont toujours retournés aux moments cruciaux contre les revendications nationales d’indépendance et les ont travesties dans des revendications acceptables (selon eux) par l’État de la nation dominante. En quoi, ils ont sans cesse mené le mouvement national dans les concessions et dans l’impasse.
La solution aux problèmes véritables qui se posent à la population du Québec sera politique. Elle se fondera sur l’articulation démocratique d’un projet de transformation sociale véritable et d’indépendance nationale. C’est dans la mesure où les forces de gauche tant au niveau politique que des mouvements sociaux pourront trouver les voies de la remobilisation sociale et nationale qu’il sera possible de dépasser la situation actuelle. Les discours fumeux sur les valeurs communes apparaîtront pour ce qu’ils sont vraiment : une erreur de perception et… d’analyse.
Notes
[1] Mathieu Bock-Côté, Le parti immigrationniste, Journal de Montréal, www.journaldemontreal.com/2016/08/22/l
[2] Alec Castonguay, La nouvelle fracture, L’actualité, 30 septembre 2016
[3] Joseph Facal, Lisée et l’immigration, Journal de Montréal, jeudi, 29 septembre 2016
[4] https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiRvOGWgsLPAhWIKCYKHaEODxEQFggcMAA&url=http%3A%2F%2Fjflisee.org%2F&usg=AFQjCNEkVDhGuJnZb-C57WZ35xDwsJnJWw&sig2=LKT5gbkt9daqQci9y1Fq4Q&bvm=bv.134495766,d.eWE
[5] Nous reprenons ici l’analyse de Daniel Salée, Vivre-ensemble et dynamiques de pouvoir : éléments pour comprendre l’anxiété antipluraliste actuelle des Québecois, in Les conditions du dialogue au Québec, Québec Amérique, 2016
[6] Daniel Bensaïd, Métissages et mosaïques, 7 octobre 2005, http://www.danielbensaid.org/Metissages-et-mosaiques?lang=fr
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