De François Blais (PLQ) à Manon Massé (QS), le revenu de base est une proposition qui ratisse large sur le spectre politique. Comment s’y retrouver ?
Le revenu de base, De l’impôt négatif au revenu de transition d’Ambre Fourrier sortira en librairie le 2 avril prochain.
À propos du livre
Dans un contexte socioéconomique de précarité grandissante, de plus en plus d’observateurs brandissent l’idée du « revenu de base » comme solution. Défendue autant par la gauche que par la droite, notamment par Québec Solidaire et Jeff Bezos, voilà une politique sociale qui semble transcender tous les clivages politiques et autour de laquelle refonder les programmes sociaux. Or, qu’on parle de revenu de base, de revenu minimum garanti, d’allocation universelle, d’impôt négatif, voire de dotation inconditionnelle d’autonomie, on réalise rapidement que ces expressions renvoient à des propositions aux implications bien différentes.
Cherchant à démystifier cette proposition de politique publique en en faisant ressortir les fondements idéologiques et les implications politiques, Ambre Fourier en vient à distinguer quatre grandes approches, caractérisées par des modes de fonctionnement et des justifications idéologiques bien distinctes.
Loin de simplement analyser le revenu de base de manière désincarnée, à travers la typologie qu’elle développe l’auteure permet de faire entrevoir dans les propositions de revenu de transition les germes d’une proposition politique forte et à même de relever les défis socio-environnementaux d’aujourd’hui.
L’auteure
Proche des milieux de la décroissance, Ambre Fourrier détient une maîtrise en science de la gestion de HEC Montréal. Le revenu de base en question est son premier essai.
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