Édition du 7 mai 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

La réforme des retraites contre l’écologie

Ce texte de débat du Réseau écosyndicalistes n’est pas un décryptage de la réforme des retraites. Il ne rentre donc pas dans le détail de cette contre-réforme largement décrite dans les documents des différentes confédérations. Il cherche à donner des arguments aux équipes syndicales et aux militants écologistes pour éclairer les liens entre retraite et écologie.

Tiré de Entre les lignes et les mots

1° La contre-réforme des retraites aggrave les inégalités environnementales entre les salariés et fragilise les plus vulnérables face aux crises écologiques
Associations et collectifs du combat climatique ont appelé à manifester le 19 janvier. Ce n‘est pas un hasard. Dans un monde avec plus de 100 jours de canicule à 50°C la question de la fin de vie va rapidement devenir critique. Jusqu’à quel âge pouvons-nous travailler dans ces conditions ? Quel intérêt de vivre une retraite dans ces conditions ? Ceci n’est qu’un exemple des conséquences du changement climatique. Les débats sur les retraites devraient intégrer les questions écologiques du monde dans lequel nous vivrons au cours du siècle. Ce n’est pas un sujet abstrait : dans les métiers à forte pénibilité, l’allongement de la durée de cotisation se fera ressentir beaucoup plus qu’ailleurs. Quand on a 60 ans et que l’on est employé dans le bâtiment ou en agriculture, avec la hausse des températures actuelle et la multiplication des sécheresses, on connaît déjà des conditions de travail extrêmes. Qu’en sera-t-il dans les années à venir ? Les inégalités, qui pèsent déjà sur ces métiers souvent précaires, ne feront que s’accroître vis-à-vis des métiers s’exerçant dans des bureaux climatisés.

La crise climatique affecte davantage les personnes âgées : les trois canicules de l’été ont fait plus de 2 800 morts en France. Fragiliser la santé de ces personnes en leur demandant de puiser plus longtemps dans leurs ressources physiques, jusqu’à 65, voire 67 ans, sachant que la santé de ces personnes va être de plus en plus mise à rude épreuve par les pollutions, canicules et autres épidémies, c’est s’asseoir sur le principe de solidarité entre générations, socle de la protection sociale. Ces économies seront faites au prix d’une retraite en moins bonne santé : on parle de travailler jusqu’à 65 ans, voire 67 ans, alors que l’espérance de vie en bonne santé n’est déjà que de 66 ans pour les femmes et 64 ans pour les hommes, et que les conditions de vie au travail en sont souvent la cause. Cette réforme amorce donc une grande régression sur le plan sanitaire.

2° Vraiment prendre en compte la pénibilité. En 2017, quatre facteurs de pénibilité, charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques et risques chimiques ont été retirés du calcul du compte pénibilité, le terme ayant été remplacé dans le même temps par l’expression « facteurs de risques professionnels ». Aujourd’hui, l’une des professions qui a le plus de cancers liés aux produits chimiques, ce sont les femmes de ménage. Ces éléments d’exposition devraient être pris en compte parmi les critères de pénibilité. Cette (non) prise en compte de la pénibilité demeure un point aveugle du projet du gouvernement.

3° La retraite est un bien commun au même titre que l’air, l’eau, la terre, l’éducation ou la culture
Dans ses articles 22, 24 et 25, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme montre que le droit au repos est un bien commun. Dans son article 22 la déclaration, indique que « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité,… ». Dans son article 24 , elle explicite que « Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Dans son article 25, la déclaration affirme que « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté ».

Un bien est commun lorsque, en raison de l’intérêt général, il appartient à tous. En corollaire, on admet qu’un bien commun doit généralement être régi par les autorités publiques. Le droit à la retraite découle du respect de la dignité et de l’égalité entre les personnes. S’agissant d’un droit, chacun est donc porteur d’une créance qu’il peut exiger légitimement.

L’accessibilité égalitaire à la retraite constitue donc un élément intrinsèque de droit fondamental. Par là, on voit que la retraite est un bien commun puisqu’elle doit être accessible à toutes et tous. En pratique, seul l’État, en tant que responsable premier du bien commun et de la justice distributive, est capable d’assurer cette accessibilité à tous et en toute égalité, grâce aux impôts et aux taxes qu’il perçoit des citoyens, des salariés et des entreprises. La contre réforme Macron s’attaque à ce bien commun en attaquant frontalement la retraite par répartition qui s’oppose à la capitalisation et donc à la privatisation de la retraite. Défendre notre bien commun à la retraite c’est défendre le droit à la vie.

4° La contre-réforme des retraites relance le productivisme.
Ce projet porte un choix de société à l’exact opposé de ceux qu’impose l’état d’urgence climatique. Cette réforme se base sur la chimère d’une croissance économique toujours plus importante, synonyme de destruction et d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. L’obsession pour un PIB en perpétuelle progression va à l’encontre des limites planétaires, qui pour nombre d’entre elles, sont déjà dépassé. Il faut s’interroger sur ce que l’on doit produire, réorienter radicalement l’économie pour satisfaire en priorité les besoins sociaux, et engager vraiment la transition écologique : éliminer les produits néfastes et se concentrer sur une production utile. Il y a là de vrais besoins, et des emplois pour tout le monde. Plus nous faisons croître notre économie, plus nous consommons, plus nous faisons pression sur les ressources naturelles et les écosystèmes, plus augmentent les pollutions environnementales et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique., plus nous renforçons les effets du changement climatique. Les politiques néolibérales ignorent donc complètement les réalités physiques de notre monde. En bloquant les dépenses de retraite à 14% du PIB, ce qui semble une simple mesure financière, le gouvernement met face à face deux victimes : retraités et écologie. Soit il n’y pas de croissance et pas de retraites, soit la croissance permet de financer les retraites en détruisant l’environnement et le monde de demain. On retrouve là la ficelle du néolibéralisme qui inspire cette réforme : opposer social et écologie ou après le célèbre « fin du mois et fin du monde », un nouveau « fin de vie et fin du monde ». Si le gouvernement et le néolibéralisme opposent social et écologie, c’est qu’ils ne veulent ni de l’un, ni de l’autre, mais que tout profite à l’économie et la finance. Produire des richesses et des valeurs économiques autrement, sans croissance quantitative, en réduisant la part du futile au bénéfice de l’utile, avec une progression de la qualité et de la durabilité, sources de valeur ajoutée et d’emplois. Une société de plein emploi sans croissance des quantités est possible (chapitres précédents) en combinant montée en durabilité, partage équitable du travail et réduction des inégalités. Or le plein emploi est un atout majeur pour le financement des retraites.

5° La contre-réforme des retraites est une arme contre la réduction du temps de travail
Cette réforme des retraites repose sur un logiciel productiviste. Travailler plus pour cotiser plus, produire plus, consommer plus… alors que de nombreuses études montrent qu’une façon de réduire nos émissions de gaz à effet de serre serait de réduire le temps de travail. Une retraite tôt, tout comme la semaine de quatre jours et les 32 heures, c’est plus de temps pour des mobilités lentes, une consommation moins compressée, de l’engagement associatif. C’est la possibilité d’une société plus solidaire et attentive à l’autre, dans un rapport plus équilibré à la planète.

Ce n’est pas en travaillant plus qu’on résoudra nos problèmes. Au contraire, Il faut pouvoir se libérer du travail. Le projet écologique est un projet civilisationnel qui repose sur l’accroissement de l’espérance de vie en bonne santé. Le partage du temps de travail, c’est une réduction globale du temps de travail qui rapproche les préoccupations écologiques et sociales. C’est travailler moins pour pouvoir travailler mieux et tous. Face à la crise écologique, n’est-il pas temps de recentrer le travail sur la production de choses essentielles à la vie ? Et de diminuer le temps de travail global pour favoriser l’autoproduction – cuisine, couture, réparations diverses… – et l’engagement populaire dans des activités bénéfiques, entre autres, à l’environnement – jardinage, soin de la biodiversité, soutien à des projets collectifs, etc. ? Des centaines d’études montrent que diminuer le temps de travail, ne serait-ce que d’un jour par semaine, serait beaucoup plus bénéfique à la réduction des gaz à effet de serre que n’importe quelle autre mesure, et aurait des effets plus rapides et sûrs que d’attendre la décarbonation de tous les secteurs d’activité.

6° Ce n’est pas sur la contre-réforme des retraites qu’il faut compter pour financer la transition écologique.
Le gouvernement dans un premier temps ne s’en est pas caché, la réforme devait servir à faire des économies – jusqu’à 33 milliards d’euros à l’horizon 2035. À quoi serviront ces économies ? Le gouvernement avance l’argument du financement de la transition écologique. La situation est cocasse ! En 2021, le think tank I4CE estime que les « dépenses défavorables au climat » (parmi lesquelles, la non taxation du kérosène des avions et du fioul maritime, les remises de TVA sur le diesel des poids lourds, la TVA réduite sur les billets d’avion) représentent près de 20 milliards d’euros par an. Et pour rappel, la remise à la pompe et le bouclier tarifaire sur l’énergie – un financement étatique des super-profits des entreprises pétrolières et gazières qui spéculent sur la crise – ont coûté 110 milliards en 2022. L’accès des ménages au chauffage, au transport et à l’électricité est un droit, mais verser de l’argent aux plus grosses entreprises pollueuses et réglementer ainsi les marchés de gros (électricité, gaz, pétrole) est un choix politique. S’Il faut faire des économies, elles seraient disponibles dès à présent, par un projet rectificatif, non pas de notre système de protection sociale, mais de la loi de finance du gouvernement (adoptée par 49.3 fin 2022), et par la mise en place d’un « impôt sur la fortune climatique » qui a déjà été demandé et chiffré par la société civile (Convention Citoyenne pour le Climat, Oxfam, Greenpeace).

7° la contre-réforme des retraites encourage la capitalisation par les fonds de pension qui investissent dans les énergies carbonées.
L’objectif de fond des réformes des retraites depuis 1993 est d’ouvrir la voie à la capitalisation et de baisser les dépenses publiques, conformément au dogme libéral. Car les cotisations des salarié·e·s, qui vont directement payer les pensions de retraite, représentent une somme importante qui échappe aux marchés financiers. Les réformes successives n’ont donc cessé de durcir les conditions d’accès aux pensions, entraînant une baisse de leur niveau. Celles et ceux qui le peuvent sont ainsi fortement incités à compléter leur retraite par une épargne individuelle. Cette contre-réforme incite les actifs à se tourner vers les systèmes privés de protection sociale dont les actifs sont rarement vertueux. Ces fonds de pension et assurances privées proposent aux travailleurs d’épargner pour leur propre retraite. Leurs cotisations font alors l’objet de placements financiers ou immobiliers. Selon une enquête menée en 2018, plus de 60% des 100 plus grands fonds de pension publics au monde ne prennent pas ou quasiment pas en compte le climat. En tout, ils auraient investi moins de 1% de leurs actifs cumulés dans la transition bas carbone, et seuls 10% d’entre eux ont établi des politiques qui excluent le charbon de leur portefeuille d’investissement. Des pensions plus faibles ne manqueront pas d’inciter ceux qui le peuvent à privilégier l’épargne-retraite, ou retraite par capitalisation. Avec ce système, chaque euro cotisé dans le système d’épargne-retraite est investi sur les marchés financiers, censés faire fructifier l’argent des retraites individuelles.

Mais investis dans quoi ? Dans les pires secteurs de l’économie : le pétrole, le gaz, en particulier. Par exemple, le financier BlackRock, qui gère plus de 4500 milliards d’euros en épargne-retraite est un investisseur majeur dans les énergies fossiles, et même la première entreprise à investir dans ce secteur en Afrique, et ce malgré des « engagements climat ».

8° La contre réforme des retraites s’inscrit dans l’individualisation et le démantèlement de l’état social, contre une société d’entraide
Depuis des décennies, l’Etat s’acharne à démanteler les conquêtes du Front populaire et du CNR issu de la résistance. Sarkozy, Hollande et Macron ont été parmi les plus acharnés. Macron, en particulier, en détruisant le code du travail a détruit les CHSCT et a affaibli la santé environnementale.

Nous devons repenser la protection sociale sur d’autres bases, démocratiques, populaires et écologiques. Travailler moins n’est donc pas un rêve de « fainéants », mais une urgence écologique, afin non seulement de réduire les émissions de GES mais aussi de resserrer les liens sociaux, de retrouver un peu d’autonomie et de trouver le temps et l’espace pour adapter nos modes de vie à ce qui nous attend. Dès les origines, l’histoire de la protection sociale est celle de communautés de personnes qui se sont prises en main, organisées et autogérées pour permettre à leurs membres de s’offrir mutuellement entraide et sécurité, à travers des sociétés de secours populaire d’abord, puis de secours mutuel. La protection sociale s’est ensuite renforcée au cours des Trente Glorieuses (1945-1975), mais sur la base d’une exploitation sans limites de la nature et des autres peuples – c’est l’enrichissement général lié à la croissance qui a permis l’augmentation des cotisations, et des pensions de retraite.

La Sécurité sociale a un statut particulier, qui la distingue des services publics. Elle s’inspire des formes de solidarité créées par la classe ouvrière pour défendre ses droits face au patronat, comme la collecte des fonds pour les ouvriers en grève et leur famille à une époque où les conditions de travail étaient très rudes. Mais cette solidarité va bien au-delà des grèves, elle se multiplie dans des sociétés de secours mutuels, des coopératives de production et de consommation, des caisses de prêt solidaire, gérées en auto-gestion.. Les syndicats eux-même à la fin du 19ème siècle, apportait aide et protection : en échange de leurs cotisations, les militants recevaient des secours en cas de chômage ou de maladie, mais aussi lorsqu’ils doivent se déplacer pour aller chercher du travail. La société d’entraide à laquelle nous aspirons c’est renouer avec le droit à la paresse de Paul Lafargue.

9° La contre-réforme des retraites s’attaque au lien social.
Les jeunes retraitées et retraités sont aujourd’hui les agents les plus actifs du mouvement associatif et participent au lien social d’une façon essentielle. Grâce à elles et eux nombre d’activités socialement utiles permettent d’assumer des missions essentielles délaissées par l’État. Nous devons privilégier les ingrédients du bien vivre des retraités dans une société soutenable. S’agissant par exemple du « grand âge », l’association « Babayagas » milite pour des modes de vie fondés sur quatre piliers, qui sont leurs « produits de haute nécessité » : autogestion, solidarité, citoyenneté et écologie. Se libérer du temps, c’est cuisiner, réparer, s’entraider, s’instruire, faire soi-même plutôt que d’acheter, bouger, prendre soin de soi et de ses relations, donner du temps dans une association, se mobiliser… Ces activités, typiques des jeunes retraités (en bonne santé !), restent à peu près inaccessibles aux travailleurs et travailleuses.

Cela implique certes des ressources financières, mais de façon sobre et partagée. Pourquoi ne pas mobiliser des valeurs semblables pour l’ensemble des retraités ? Réfléchir à la fois au financement des pensions et à celui de services collectifs gratuits ou fortement subventionnés, publics ou associatifs, dédiés à l’amélioration de la qualité de vie des seniors et à leurs activités dans la cité, ce qui serait décisif pour les personnes à revenus modestes.

10° Pour financer les retraites, il y a des solutions écologiques et sociales :
Augmenter les cotisations patronales en les modulant en fonction de l’importance des entreprises, de leur prises en compte de l’égalité salariale hommes femmes, de l’emploi des seniors et du respect des engagements suite aux subventions publiques et augmenter les salaires ; Faire contribuer les revenus financiers du capital.

Remettre la démocratie au centre du système de retraites par répartition pour que les intéressés eux-mêmes maîtrisent la gestion d’un système devenu, au fil du temps et des contre-réformes, de plus en plus autoritaire et technocratique.

Fixer un revenu maximum pour tous les citoyens, actifs ou retraités, défini comme multiple raisonnable d’un revenu minimum décent pour en finir avec la pauvreté monétaire, dont celle des seniors (notamment les femmes). Ce serait économiquement, socialement, et écologiquement efficace.

Relocaliser notre économie, créer des nouveaux emplois durables, respectueux de l’environnement et de la planète, qui correspondent aux nouveaux besoins de solidarité. Créer plus d’emplois en gaspillant moins, c’est possible : par la transformation écologique de l’économie.

Investir massivement dans le logement, en particulier dans les économies d’énergie (ce qui ferait baisser les dépenses de chauffage) ; dans les transports en commun et les modes de circulation douce ; dans l’aide aux entreprises de l’économie solidaire, les TPE, l’artisanat et les réseaux de PME.

Favoriser une agriculture paysanne de circuits courts, moins polluante, donc économe en énergie mais riche en emplois non délocalisables.

Former les employé-e-s et technicien-ne-s spécialisé-e-s dans les industries polluantes à de nouvelles technologies et activités non-polluantes.

Développer les services publics utiles à la petite enfance et aux personnes âgées.

11°« fin du monde, fin du mois, même combat » : La lutte pour les retraites est une lutte écosociale
Le slogans emblématiques – du mouvement climat et des Gilets jaunes contre le clivage intergénérationnel, contre le clivage social. À court terme, il semble nécessaire de se battre pour, à nouveau, annuler la réforme. Se battre dans la rue, mais aussi se donner des espaces de discussion, d’invention et de transformation : c’est ainsi que l’on pourra redonner à la protection sociale son caractère démocratique et populaire. Pour cela, on ne peut que suggérer d’investir les places publiques, les bourses du travail, mais aussi directement les espaces de soin (hôpitaux, EPHAD, …) et de solidarité. Nous appelons à l’union des forces des mouvements écolo et sociaux, mais aussi tous les acteurs de la protection sociale, associatifs, mutualistes, caritatifs, etc. Pour cela, faisons pression par différents moyens : la grève générale, les blocus, la pression sur ses députés. Il faut aussi imaginer que les fauteuils roulants et les déambulateurs, les lycéens et les étudiants, tous⋅tes prennent part à ce mouvement. Nous devons transformer nos communes, nos entreprises, nos lycées, nos écoles, nos facs, en ZAD, en Zones autonomes de Défenses de nos retraites.

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