Les articles 26 et 29 de la Déclaration, qui a été adoptée par le gouvernement canadien, assurent le droit des peuples autochtones “à la préservation et à la protection de leur environnement et de la capacité de production de leurs terres ou territoires et ressources”, et l’obligation de l’État d’accorder la “reconnaissance et protection juridiques à ces terres, territoires et ressources” (DNUDPA, 2007).
FAQ dénonce le double discours du Premier Ministre Trudeau, qui dit vouloir un avenir meilleur pour le Canada et de meilleures relations de Nation à Nation avec les peuples autochtones, tout en autorisant des projets destructeurs, qui comportent de nombreux risques environnementaux et socio-économiques. Nous estimons qu’au lieu de débourser d’énormes sommes monétaires à la compagnie Kinder Morgan, le gouvernement devrait plutôt investir ces montants dans la protection du territoire et des écosystèmes qui sont fragilisés par les projets extractifs déjà en cours, ou même dans les nombreux services de bases qui ne sont pas assurés pour les Premières Nations, dont un meilleur accès à l’eau potable.
“La quête de l’or noir n’est pas viable et sera toujours destructrice. Ce projet ne bénéficiera qu’à un petit nombre de personnes, mais les risques nous affecteront toutes et tous, particulièrement les Premières Nations dont le territoire se trouve sur le trajet du pipeline Trans Mountain. En tant que peuples autochtones, notre connexion à la Terre Mère est essentielle à notre identité, et le gouvernement se doit d’honorer et respecter ce lien,” déclare Viviane Michel, présidente de Femmes Autochtones du Québec.
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