Édition du 15 octobre 2024

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Le mouvement des femmes dans le monde

8 Mars 2018 – Grève générale et internationale pour les droits des femmes (Midi-Pyrénées)

tiré de : Entre les lignes et les mots 2018 - 10 - 10 mars : notes de lecture, textes, pétitions et liens

Publié le 8 mars 2018

Nous sommes toujours solidaire ? Toujours !

Nous sommes toujours en marche ? Toujours !

En ce 8 mars 2018, Journée internationale des luttes pour les droits des femmes, nous, femmes de la Marche Mondiale des Femmes, femmes diverses, de tous les peuples, tous les âges, nous nous rassemblons une fois de plus pour réaffirmer que nous poursuivrons notre Marche tant que nous ne serons pas toutes libres de toute oppression patriarcale, capitaliste et coloniale. Le féminisme est notre façon de vivre, et les rues sont notre espace pour réclamer nos revendications.

Nous resterons dans les rues, pour proclamer notre résistance à la militarisation du monde entrainant un état de guerre totale qui atteint en premier lieu les femmes. La guerre dans l’ensemble du Moyen Orient, en Afrique et tous les conflits armés, amplifient les violences à l’encontre des femmes (pauvreté, prostitution, viols, meurtres…) La militarisation renforce le contrôle de la vie des peuples et l’appropriation des ressources naturelles par les multinationales.

L’appropriation, la privatisation et la commercialisation du savoir, de la terre, de l’eau, de la santé, de l’éducation et des autres biens communs aggravent les conditions d’exploitation du travail et laissent les générations futures sans perspectives, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté qui frappe majoritairement les femmes.

Nous dénonçons ce monde où tout s’achète et tout se vend qui promeut le commerce du sexe (prostitution, pornographie, pédocriminalité), développe la commercialisation à outrance des corps des femmes (GPA, esclavage sexuel, trafic d’organes) et accapare le contrôle du vivant (semences, élevage industriel et intensif des animaux).

Les politiques d’austérité aggravent la précarité des femmes, éliminent les services publics, biens communs de toutes et tous (qui emploient en majorité des femmes et dont elles sont les principales utilisatrices), produisent l’augmentation du taux de chômage (supérieur pour les femmes) et accentuent la régression de tous nos acquis.

Partout dans le monde on criminalise la révolte des femmes qui luttent, les féminicides sont banalisés et restent impunis, les violences machistes, virilistes et patriarcales sont omniprésentes, elles traversent les classes sociales et culturelles. Elles s’expriment chaque jour autant dans nos espaces privés (viol conjugal, violences, pédocriminalité…) que publics (dans la rue, dans les espaces professionnels, les transports publics, etc.).

Rappelons aussi nos camarades assassinées, pourchassées et privées de leur liberté et de leur latitude d’action politique et féministe.

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